Chemin Sainte-Foy vers 1951

Chemin Sainte-Foy vers 1951
1951 Boucherie Bégin et les commerces avoisinants. Il s'agit d'une photographie représentant la boucherie Bégin située au 900, chemin Sainte-Foy, entre les avenues Saint-Sacrement et Marguerite-Bourgeoys. On y voit également les commerces avoisinants, dont la lingerie Leduc. Le cliché a été pris en direction nord. Fonds : Ville de Québec. Cote : Q-C1-14-N002934

dimanche 18 février 2018

Les loisirs Saint-Sacrement

Cet article est le cinquième d'une série de six recherches commandées à Rémi Guertin, Ph. D. Géographe, dans le cadre d'un Projet d'initiative du Conseil de quartier Saint-Sacrement et grâce au soutien financier du Conseil d'arrondissement de la Cité Limoilou.

L’histoire des loisirs dans Saint-Sacrement est intimement liée à celle des Pères du Très-Saint-Sacrement, mais également à celle de citoyens qui vont s’impliquer dans le développement de leur quartier. En effet, il appert que les Pères seront de « véritables animateurs et promoteurs du développement du quartier » (Ville de Québec, 2016, 60).

Quelque part, tout commence par le déménagement (littéralement!) de la première église pour faire place à la construction de l’église actuelle (c. 1919). Comme le suggère une photo d’époque, l’opération est d’autant plus impressionnante que les moyens alors mis en œuvre peuvent aujourd’hui nous paraître rudimentaires. 




Cette église déménagée sert de première salle paroissiale; elle est inaugurée en 1925. « Tout l’aménagement de cette salle fut réalisé bénévolement » par des paroissiens (Lagacé, non daté, 19). Cette salle paroissiale, qui fait office en quelque sorte de centre des loisirs, a de quoi occuper les résidents du quartier : terrain de cricket intérieur, allées de quilles, salles pour diverses activités, etc. Aussi, il appert que « le passage » reliant la nouvelle église au monastère a accueilli à une époque les locaux d’une caisse populaire (ibidem).

Au début des années 1940, la Ville de Québec, par l’entremise de l’Œuvre des terrains de jeux (O.T.J.), ouvre un terrain de jeux du côté du boulevard de l’Entente. Fait amusant à souligner, le gardien du terrain de jeux, monsieur Leblanc, habitait avec sa famille au second étage du bâtiment (qui existe toujours).



Le bâtiment sera la proie des flammes en 1943. Le terrain comportait des barboteuses, des piscines et un terrain de tennis; l’hiver, une patinoire y était aménagée. 


Une autre patinoire était aménagée au coin de la rue Frontenac et de l’avenue Eymard; combien de parties de hockey y ont été gagnées et… perdues! 


Sur la rue Garnier, de biais avec le terrain de jeux du boulevard de l’Entente, se trouvait un terrain de tennis qui fera place au centre des Loisirs.

En avril 1945, la première église de Saint-Sacrement ainsi que « le passage » reliant l’église et le couvent sont dévorés par les flammes; les citoyens perdent donc leur salle paroissiale et ce qui fut leur premier centre des loisirs. Une nouvelle salle paroissiale sera construite par les Pères du Très-Saint-Sacrement au même endroit; celle-ci comportait notamment une salle de quilles « très moderne pour l’époque » (Lagacé, non daté, 27).

Avec le milieu des années 1950, les Pères du Très-Saint-Sacrement envisagent de transférer la gestion de la salle paroissiale à la société civile, mais ce transfert ne se fera pas encore avant quelques années. Et puis, le sort va une fois de plus s’abattre sur la paroisse : en décembre 1955, le monastère est anéanti par les flammes, lesquelles emportent également la salle paroissiale adjacente. Une fois de plus, les résidents du quartier sont privés d’un lieu de rassemblement. Mais en dépit du mauvais sort, ils vont se mobiliser pour doter Saint-Sacrement d’un nouvel espace communautaire. C’est ainsi qu’est né, en 1956, le projet d’un nouveau centre des loisirs multifonctionnel. Construit sur la rue Garnier, ce dernier s’inspire du YMCA construit sur René-Lévesques (fermé depuis et converti en commerce).






C’est le 13 mars 1958 que le nouveau centre des Loisirs est inauguré; trois cents personnes vont s’inscrire le jour de l’ouverture. La carte de membre coûte alors sept dollars pour les résidents et dix dollars pour les non-résidents (idem, 33).




Le nouveau centre des loisirs et les espaces environnants accueillent alors toute une panoplie d’activités : billard, théâtre, ballet et danse, tennis de table, trampoline, club social, sports de glisse sur les pentes de la côte Sainte-Geneviève (notamment dans la côte Saint-Sacrement), club social, gala de natation, gala de gymnastique, etc. Autrement dit, pour la jeunesse notamment, il n’y a pas moyen de s’ennuyer dans Saint-Sacrement! Mieux encore, au tournant des années 1960, la côte Saint-Sacrement était transformée en piste de course, le temps d’un carnaval, comme en font foi des photos déjà publiées sur un billet précédent. Voilà bien quelque chose qu’on n’oserait plus faire aujourd’hui pour des questions de sécurité! Le centre des loisirs Saint-Sacrement accueillera également, jusqu’en 1969, des soirées dansantes aux sons d’orchestres bien connus d’une certaine génération : les Bel-Airs, les Monarques, les Megatones. Que de souvenirs pour certains!

Dans les années 1960, le service de police de la Ville de Québec utilise les installations sportives du centre des loisirs pour mettre à l’épreuve ses nouveaux policiers. 


Les installations sportives du centre vont également retenir l’attention de l’université Laval. En effet, en 1960, le centre des loisirs héberge une partie du Département d’éducation physique et récréation qui, à cette époque, relève du baccalauréat en pédagogie. Aussi, à partir de 1961, il appert que le département occupe « tout le Centre des loisirs Saint-Sacrement » dans un effort pour réduire la dispersion de ses activités (site du département d’éducation physique).

La Bibliothèque et les archives nationales du Québec, par le truchement d’un fonds conservé à Montréal, ont révélé l’existence d’une correspondance, de 1965 à 1972, entretenue entre Ludmilla Chiriaeff et le centre des Loisirs Saint-Sacrement. Rappelons que madame Chiriaeff, « danseuse, chorégraphe, professeure et directrice de compagnies de danse », fut la directrice fondatrice des Grands Ballets canadiens et de l’Académie des Grands Ballets canadiens (Wikipédia). Que contient cette correspondance? Il nous faudrait faire un saut à Montréal pour consulter ces lettres. Mais il est permis de penser que le centre de Loisirs Saint-Sacrement cherchait peut-être à obtenir un quelconque statut pour son école de danse. Bref, il y a là un pan d’histoire qui ne demande qu’à être exploré.

En 1987 était inaugurée une nouvelle piscine sur le boulevard de l’Entente. En 1999, le centre des Loisirs devait se départir de son immeuble de la rue Garnier, lequel a été transformé en résidences pour retraités autonomes (Les Jardins de Saint-Sacrement). Puis, en 2009, la Ville de Québec propose à la Corporation des Loisirs Saint-Sacrement de s’installer dans les locaux du boulevard de l’Entente, année où fut inaugurée une nouvelle salle communautaire.









Comme hier, le centre des loisirs Saint-Sacrement occupe toujours une place de choix dans le quotidien des résidents du quartier, des résidents qui, encore aujourd’hui, s’investissent dans leur milieu de vie.

Et vous?
Vous avez des souvenirs de vos étés passés aux Loisirs Saint-Sacrement? Vous avez dévalé le coteau Sainte-Geneviève en ski? Profitez des commentaires pour partager ces souvenirs avec nous!

Rémi Guertin, Ph.D.
géographe


Références

Chabot, Isabelle (2009), « Saint-Sacrement possède maintenant son lieu de rassemblement ». Article publié sur le site du journal Québec Express le 6 novembre 2009 et consulté en décembre 2017 à https://www.lequebecexpress.com/actualites/economie/2010/5/28/saint-sacrement-possede-maintenant-son-l-1187283.html

Historique. Article publié sur le site du Département d’éducation physique de l’université Laval; article consulté en décembre 2017 à https://www.fse.ulaval.ca/edp/historique/.

Lagacé, Louise (non daté), Loisirs Saint-Sacrement. Mon centre, c’est sacré! Publication des Loisirs Saint-Sacrement.

Ville de Québec (2016). Arrondissement de La Cité-Limoilou. Collection : Découvrir Québec. Services des communications de la Ville de Québec.

Iconographie

Église du Très-St-Sacrement (1921). Archives de la Ville de Québec; fonds : Collection iconographique de la Ville de Québec, négatif : CI-N010736. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=7079.

Lagacé, Louise (non daté), Loisirs Saint-SacrementMon centre, c’est sacré! Publication des Loisirs Saint-Sacrement.

Entrée du parc St-Sacrement (1979). Archives de la Ville de Québec; fonds : Québec, négatif : Q-C1-14-N013218. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=42818. Le logement occupé jadis par le gardien du parc se devine sur cette photo.

Terrain de jeux (1975). Archives de la Ville de Québec; fonds : Québec, négatif : Q-C1-14-N013682. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=29745. Le second étage du bâtiment visible au fond de cette photo était l’ancien logement de monsieur Leblanc. Il est aujourd’hui occupé par les bureaux des Loisirs Saint-Sacrement.

Partie de hockey (c. 1940-45). Archives de la Ville de Québec; fonds : collection iconographique de la Ville de Québec, négatif : CI-N010729. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=7112.

Séance de test pour les nouveaux policiers (1964). Archives de la Ville de Québec; fonds : Québec, négatif : Q-C1-14-N006027. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=31007.

Église du Très-St-Sacrement (1921 ou 1922). Archives de la Ville de Québec; fonds : Collection iconographique de la Ville de Québec, négatif : CI-N010739. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=9663.

Centre de loisir Saint-Sacrement (1984). Archives de la Ville de Québec; fonds : Québec, négatif : Q-C5-IC-N021235. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=26143.

Inauguration de la piscine extérieure du parc Saint-Sacrement (1987). Archives de la Ville de Québec; fonds : Québec, négatif : Q-C5-IC-N029635. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=26707.

Bain de pieds des filles — O.T.J. St-Sacrement (1947). Archives de la Ville de Québec; fonds : Œuvre des terrains de jeux de Québec; photographie : P014-04-N018599. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=23858.

Vue aérienne du parc Saint-Sacrement (1970). Archives de la Ville de Québec; fonds : Ville de Québec; négatif : Q-C1-14-N015879. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=29821.

Underwriters' Survey Bureau (1957-1961), Insurance plan of the city of Quebec, volume 1. Toronto; Montréal : Underwriters' Survey Bureau Limited. URL : http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2244127?docref=1RyaWz4Xjn3i90NAd_aNUQ.   Note : ce plan donne un aperçu général des installations sportives au tournant des années 1960.

dimanche 4 février 2018

Les anciens commerces du chemin Sainte-Foy


Cet article est le quatrième d'une série de six recherches commandées à Rémi Guertin, Ph. D. Géographe, dans le cadre d'un Projet d'initiative du Conseil de quartier Saint-Sacrement et grâce au soutien financier du Conseil d'arrondissement de la Cité Limoilou.

L’émergence de certains pôles commerciaux le long du chemin Sainte-Foy ou le long d’artères qui le croisent semble avoir suivi une sorte de patron d’implantation puisqu’il y a vraisemblablement un lien entre les côtes et le commerce.  En effet, le long du coteau Sainte-Geneviève, là où il y a des côtes il y a des pôles d’activités. Nous pouvons ainsi compter quatre côtes qui portent dans leur partie supérieure autant d’artères ou de pôles commerciaux :
• la rue Cartier qui est liée à la basse ville par les côtes Sherbrooke et Salaberry;
• la rue Belvédère qui se transforme en côte de la Pente-Douce (son pôle commercial est sur René-Lévesques);
• la rue Mayrand qui débouche sur la côte Branly;
• plus près de nos intérêts, la côte Saint-Sacrement et son pôle commercial du Chemin Sainte-Foy.

C’est probablement ce croisement de voies d’échanges et de transit qui a contribué à l’émergence de ces commerces. Mieux encore, ils semblent ponctuer le passage d’un niveau à un autre. Comme quoi, à Québec, et plus qu’ailleurs peut-être, on ne peut échapper à la géographie! Aussi, dans le cas du pôle commercial de Saint-Sacrement, il est difficile de ne pas souligner le fait, en simplifiant un peu, qu’il semble encadré par deux institutions : l’église à droite et l’école à gauche (si nous faisons face au nord).

Selon un plan d’assurance de 1923, le secteur est très peu construit : moins de dix bâtiments ornent les deux côtés du chemin Sainte-Foy. 




À ce moment, les quelques commerces ayant pignon sur rue étaient probablement surmontés de logements; pour les propriétaires, c’était une façon de rembourser plus rapidement la construction du bâtiment, s’ils n’habitaient pas tout simplement au-dessus de leur magasin. Un plan d’assurance de la fin des années 1960 montre que le secteur est entièrement construit : au moins deux bâtiments portent la note « Aparts Over » (appartements au-dessus), ce qui tend à confirmer notre intuition précédente.




Une photo de 1946 nous rappelle que le boulevard Wilfrid-Hamel (parfois surnommé « route de Trois-Rivières »), accessible par la côte Saint-Sacrement, était alors la seule façon d’atteindre Montréal; le panneau indicateur, visible sur cette photo est on ne peut plus clair. Cet accès vers Wilfrid-Hamel a probablement favorisé l’aménagement des deux stations-service du quartier. 




Tout d’abord, Imperial Oil (Esso par la suite) avait pignon sur rue à l’intersection de Marguerite-Bourgeoys et du Chemin Sainte-Foy. De cette station, il ne reste qu’un terrain vacant en attente d’un nouveau projet; il est toujours la propriété d’Esso. Ensuite, il y avait à une époque un Texaco à l’angle de la rue Père-Pelletier et du chemin Sainte-Foy. Aujourd’hui, la station opère sous la bannière Eko. Ces deux stations-service apparaissent sur un plan d’assurances du tournant des années 1960, avec la disposition de leurs pompes.







Le pôle commercial de Saint-Sacrement aurait toujours comporté un mélange de commerces, de restaurants et de services. Avant les années 1950, Jos Boivin vend notamment « des tissus à la verge » et des chaussures. Le pharmacien Maurice Boissinot s’était installé en face de l’église, « à la demande des religieux » (du Très-Saint-Sacrement). Jean-Baptiste Bilodeau, barbier de son métier, avait également pignon sur rue sur le Chemin Sainte-Foy (Ville de Québec, 2016, 65).




Au tournant des années 1950, le pôle commercial de Saint-Sacrement accueille une variété de commerces. Le quincaillier et épicier Lucien Côté avait pignon sur rue à l’intersection de la rue Marguerite-Bourgeoys et du Chemin Sainte-Foy. 






À cette époque, les résidents du quartier étaient desservis par la pharmacie Lachance. On y trouvait également la boucherie Bégin, la lingerie Leduc, la mercerie Boivin, un restaurant « bière vin », la pâtisserie Au friand et possiblement un greasy spoon servant des « quick lunch/repas léger » (qui se devine au coin d’une photo de 1951).







Ces photos anciennes du pôle commercial de Saint-Sacrement nous rappellent comment les commerçants ont généralement cherché — et cherchent encore — à être dans le vent. Il n’y a qu’à regarder la photographie de la pharmacie Lachance, dont l’édifice, fort probablement construit avant la guerre, arbore fièrement une façade résolument moderne (au sens de l’architecture de l’après-guerre). Autrement dit, l’architecture commerciale, sinon les devantures de magasins, sont souvent des instantanés des goûts et tendances du moment.

Au tournant des années 1960, le secteur comportait une succursale de la Banque d’économie de Québec ainsi qu’une caisse populaire. Si la caisse pop a toujours pignon sur rue, la Banque d’économie a été remplacée par une Banque Nationale. Rappelons que la Banque d’économie de Québec était intégrée à la Banque populaire en 1968, laquelle fusionne avec la Banque Nationale en 1970. Il est intéressant de souligner comment les institutions financières utilisent l’architecture pour exprimer dans le paysage leur position dans le système social. Et à ce titre, sur le Chemin Sainte-Foy, la Banque Nationale et Desjardins, qui occupent la même rive (le même côté de la rue) — qui a donné le mot rival — donnent l’impression de deux coqs de faïence qui se font la parade. Chose certaine, leurs bâtiments respectifs sont plutôt flamboyants comparativement à l’architecture de cette portion de rue.

Le pôle commercial à la tête de la côte Saint-Sacrement a donc évolué au fil des ans, des modes et des besoins. À une époque, l’automobile a certainement contribué au développement du quartier Saint-Sacrement et de son pôle commercial. Aussi, sa composition a été le reflet de nos habitudes commerciales et de notre façon de vivre la ville. Cette dernière pouvait par exemple favoriser l’ouverture d’une quincaillerie ou d’une boucherie de quartier. Aujourd’hui, notre façon de vivre la ville est plus éclatée et prend appui sur des réseaux qui se tissent à des échelles qui dépassent les limites de notre quartier. De même, le commerce électronique, l’organisation du commerce en centres commerciaux et la mobilité contemporaine ont également une incidence sur nos façons de consommer et donc sur la composition du pôle commercial de Saint-Sacrement. Encore aujourd’hui, la dynamique du pôle commercial de Saint-Sacrement n’est que le reflet de notre façon de vivre la ville. Qui sait de quoi il sera fait demain!

Vos souvenirs

L’histoire du commerce dans Saint-Sacrement est une histoire qui reste à faire, dans la mesure où elle est constituée, en partie du moins, d’un quotidien fait de petites choses. C’est qu’une partie de cette histoire est constituée d’anecdotes associées à des commerces passés. Et ce sont les commerçants et les citoyens qui sont les dépositaires de cette histoire. Vous avez des souvenirs et des anecdotes rattachés à un commerce de Saint-Sacrement? Vous vous souvenez d’une ambiance particulière? Alors, profitez des commentaires pour… écrire l’histoire!





Rémi Guertin Ph.D.
géographe




Référence

Ville de Québec (2016), « Arrondissement de La Cité-Limoilou » dans la collection Découvrir Québec. Québec, Service des communications, Ville de Québec.

Iconographie

Goad, Charles Edward (1910-1922), Insurance plan of the city of Quebec, Canada. Montreal : Chas. E. Goad, civil engineer. Disponible sur le site de la BANQ à http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2244201?docref=N_kbZIe7Rc5lCZ0L0lVc1A

Underwriters' Survey Bureau (1923),  Insurance plan of the city of Quebec, Canada. Toronto; Montreal : Underwriters' Survey Bureau. Disponible sur le site de la BANQ à http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2247055?docref=5ve07dUvmQBMdPXKvPBLeQ.

Underwriters' Survey Bureau (1957-1961), Insurance plan of the city of Quebec, volume 1. Toronto ; Montreal : Underwriters' Survey Bureau Limited. Disponible sur le site de la BANQ à http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2244127?docref=whtQi3XDdA0woVP39AM73A.

Pharmacie Lachance, 1951. Archives de la Ville de Québec; fonds de la ville de Québec; négatif : Q-C1-14-N002931. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=23103

Boucherie Bégin et les commerces avoisinants (1951). Archives de la Ville de Québec; fonds de la Ville de Québec; photographie : Q-C1-14-N002934. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=23105.

Mercerie Boivin et les commerces voisins (1951), Archives de la Ville de Québec; négatif : Q-C1-14-N002937. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=23099.

Épicerie et la quincaillerie Côté (1951). Archives de la Ville de Québec; négatif : Q-C1-14-N002938. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=33684.

Intersection de l'avenue Marguerite-Bourgeoys et du chemin Sainte-Foy (1951). Archives de la Ville de Québec; négatif : Q-C1-14-N002706. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=33719.

Intersection de l'avenue Marguerite-Bourgeoys et du chemin Sainte-Foy (1948). Archives de la Ville de Québec; négatif :  Q-C1-14-N002707. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=33720.

Commerces situés sur le chemin Sainte-Foy (1951).  Archives de la Ville de Québec; négatif :  Q-C1-14-N002935. URL : https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=33682

Le chemin Sainte-Foy coin Holland (1946).  Archives de la Ville de Québec;  négatif :  Q-C1-14-N001417

Incendie  au restaurant Chez Camille (1978).  Archives de la Ville de Québec; négatif:  P059-N400133. URL: https://www.ville.quebec.qc.ca/culture_patrimoine/archives/recherche/archive.aspx?aid=13762


Les commerces de Saint-Sacrement (1951). Photographie des Archives de la Ville de Québec (photographie : Q-C1-14-N002918) publié sur le site Mon Montcalm.  Site consulté en décembre 2017 à https://monmontcalm.com/2017/commerces-de-saint-sacrement-1951/