Chemin Sainte-Foy vers 1951

Chemin Sainte-Foy vers 1951
1951 Boucherie Bégin et les commerces avoisinants. Il s'agit d'une photographie représentant la boucherie Bégin située au 900, chemin Sainte-Foy, entre les avenues Saint-Sacrement et Marguerite-Bourgeoys. On y voit également les commerces avoisinants, dont la lingerie Leduc. Le cliché a été pris en direction nord. Fonds : Ville de Québec. Cote : Q-C1-14-N002934

vendredi 2 décembre 2016

Collège des Jésuites - Saint-Charles-Garnier

Sur le boulevard René-Lévesque, entre les avenues Louis-Fréchette et Joffre, se trouve le Collège Garnier.  Son vrai nom:  le Collège des Jésuites Saint-Charles-Garnier.

Photo:  Michel Jutras 2016

Les premiers Jésuites débarquent à Québec en 1625.   Dix ans plus tard, ils fondent le premier établissement d'enseignement en Amérique du Nord et en 1639, construisent leur premier collège sur la place de l'Hôtel-de-ville que nous connaissons aujourd'hui.


Le collège et l'église des Jésuites
Gravure réalisée en 1882 d'après un tableau de Richart Short peint en 1760
Source:  Archives Ville de Québec, cote: CI-N016369

Quant à Charles Garnier, il arrive à Québec le 11 juin 1636.  Il est Jésuite bien sûr comme son collègue Jean de Brébeuf.  Il partira en mission dans la baie Georgienne auprès des Hurons et y périra le 7 décembre 1649.  Son nom sera donné au Collège des Jésuites de Québec et celui de Brébeuf au Collège des Jésuites de Montréal.

Après avoir été dissoute par le pape Clément XIV en 1773, la Compagnie de Jésus est interdite deux ans plus tard au Canada.   Le collège est alors transformé en caserne pour les troupes anglaises.


Peinture J. Grant 1825
Source:  BAnQ, cote : P600, S5, PAQ11

En 1789, les quelques Jésuites qui demeurent toujours à Québec font cession de tous leurs biens au peuple du Canada et en 1800, le dernier Jésuite au Canada, le père Casot, décède.

En 1878, près de deux-cent-trente ans après sa construction, le collège des Jésuites sera démoli pour faire place à l'Hôtel-de-ville de Québec en 1895.


Vers 1850, quelques années avant sa démolition.
Photo:  Livernois
Source:  Musée McCord, cote: MP-0000.1627


En 1925, les Jésuites reviennent à Québec poursuivre leur mission d'éducation et d'enseignement.

En 1930, le collège des Jésuites est rétabli à Québec et un externat classique s'installe dans l'ancien presbytère de la paroisse Notre-Dame-du-Chemin en attendant l'ouverture du nouveau collège.

Celui-ci sera construit sur un immense terrain en bordure du boulevard Saint-Cyrille.  Le Collège des Jésuites Saint-Charles-Garnier sera inauguré le 25 septembre 1935.


La classe de Rhétorique 1939 comptait dans ses rangs
un étudiant qui allait devenir célèble:  René Lévesque !
Source:  Archives du Collège des Jésuites - Saint-Charles-Garnier

En 1940, les Jésuites construisent une résidence attenante au collège pour que les chambres occupées par ceux-ci dans le collège soient converties en salle de cours.


Classe Éléments latins 1942-1943
Source:  Archives Collège des Jésuites - Saint-Charles-Garnier

Journées fédérales des Scouts, 1950, rassemblement devant le collège
Photo:  Neuville Bazin
Source:  BAnQ, cote : E6, S7, SS1, P80678

Avant 1950
Photo:  Louis Lanouette
Source:  Archives du Collège des Jésuites - Saint-Charles-Garnier

1953
Photographe non identifié
Archives du Collège des Jésuite - Saint-Charles-Garnier

Classe Éléments latins 1952-1953
Source:  Archives Collège des Jésuites - Saint-Charles-Garnier

En 1954, l'aile Marquette sera construite avec une salle de théâtre, des salles de cours et des laboratoires.

Photo:  W. B. Edwards
Source:  Archives du Collège des Jésuites - Saint-Charles-Garnier

Le 12 janvier 1950, Maurice Richard visite le collège
De gauche à droite:  Léo Granelle, P. Paul Aquin sj,
Normand Dussault, Bob Filion, Maurice Richard
et devant lui le jeune Claude Robitaille
Archives du Collège des Jésuites - Saint-Charles-Garnier

Le premier laïque a être engagé au collège sera Jean-Claude Caron qui occupera le poste de secrétaire administratif avant de devenir chef du département des Sciences et professeur de biologie.

En 1963, un gymnase est ajouté à l'arrière du collège et est inauguré au mois d'octobre.

En 1967, les premières étudiantes font leur entrée au collège.

En 1968, le collège compte 1 000 élèves dont 552 au niveau collégial et 438 au niveau secondaire.

Au mois d'août 1969, le cours classique cesse d'exister.  Cette année-là, la section collégiale est abandonnée au profit de la mise en place du Cégep Garneau.  Le nombre d'élèves passe alors de 1 000 à 435.

En 1981, une corporation laïque prendra la relève institutionnelle et se portera acquéreur du collège lui-même en 1987.

Aujourd'hui le Collège des Jésuites Saint-Charles-Garnier est un des ensembles immobiliers du quartier Saint-Sacrement ayant une valeur patrimoniale supérieure.


Photo:  Jean Gagnon 2015
Source:  Wikimedia Commons


Photo:  Michel Jutras, 2016

Photo:  Michel Jutras, 2016


Recherche et rédaction:  Michel Jutras pour le Conseil de quartier Saint-Sacrement.


Sources documentaires:

Gabriel Boivin, courte monographie sur le collège Saint-Charles-Garnier, octobre 2016
Jean-Claude Caron, finissant de 1944, courte monographie sur le collège Saint-Charles-Garnier, 1973

Un merci tout spécial à Madame Carole Beaudin, service des Archives du Collège des Jésuites - Saint-Charles-Garnier

samedi 5 novembre 2016

Holland House

Samuel Holland est né aux Pays-Bas en 1728.  Cet officier et ingénieur militaire sera nommé arpenteur général du nord-est de l'Amérique du Nord en 1764 et fera son entrée au Conseil législatif de Québec en 1779.

C'est également en 1779 que Samuel Holland s'installe avec sa femme, Marie-Joseph Rollet,  dans la maison qu'il avait acquise en 1767 des héritiers de Jacques de Lafontaine de Belcourt.  Cette belle et grande maison sera connue rapidement comme la "Holland House".


La maison Holland vue par l'artiste James P. Cockburn.
Ce lavis est daté de 1867.  À l'endos, apparaît la mention:
"Holland House, Ste. Foy Road / 1827"
Source:  BAnQ, cote: E6, S8, SS1, SSS1650

Gravure tirée d'une courte monographie publiée
sur le site http://www.diederikvanvleuten.nl

Construite en 1740 par le marchand Jean Taché, la maison sera rénovée par Samuel Holland en 1780 qui y fera ajouter, entre autres choses, une coupole qui servira à ses observations astronomiques. C'est également en 1780 que le Séminaire de Québec concède à Samuel Holland l'immense propriété au nord du chemin Saint-Louis.

Dans son livre publié en 1885 "Monographies et esquisses" James MacPherson Le Moine décrit ainsi le travail d'arpentage de Holland:  "l'un des premiers arpentages du brave militaire s'opérait sur sa terre, à Ste-Foye, à en juger par le procès-verbal, inséré dans les titres de cette propriété où l'étendue du terrain est constatée jusqu'au quatre-huitièmes d'un pouce:  la métairie à cette époque est désignée comme ayant en superficie, mesure française, deux cents six arpents, une perche, sept pieds, huit pouces et quatre-huitièmes d'un pouce:  il ne badinait pas sur les questions de limites, comme on le voit."

Samuel Holland est décédé en 1801 et enterré dans un petit cimetière au milieu de sa propriété.  Ce sont ses descendants qui hériteront du domaine.


Samuel Holland
Source:  Wikipedia

En 1817, une première partie du domaine est vendue par un des fils de Samuel Holland à William Wilson, un employé des Douanes Impériales à Québec.  Dix ans plus tard, en 1827, deux autres de ses enfants vendront également leurs intérêts dans le domaine Holland à William Wilson qui en deviendra donc le principal propriétaire jusqu'en 1843.

Holland Farm est alors vendue à George O'Kill Stuart, avocat, politicien, finalement juge et maire de Québec.  C'est lui qui fera construire la somptueuse villa qui sera désignée à nouveau comme la Holland House.  La première maison occupée par Samuel Holland demeura sur place un certain temps avant d'être démolie.  En 1855, le domaine sera vendu à Robert Cassels. 


George O'Kill Stuart, vers 1890
Photo:  Wm. Notman & Son
source:  BAnQ  cote:  P1000, S4, D83, PS48

Après avoir été vendue en 1855 à Robert Cassels, Holland House deviendra la propriété de James Gibb Ross en 1885 qui y décèdera en 1888.


James Gibb Ross, vers 1880
Photo:  J.-E. Livernois
source:  BAnQ  cote:  P560, S2, D1, P1141

C'est son frère Francis (Frank) Ross qui reprendra le domaine en 1888.


Francis (Frank) Ross, vers 1899
Photographe inconnu
Source:  http://www.histoireforestiereoutaouais.ca
Collection:  Peter Ross


À la mort de son père en 1915, Frank William Ross hérita du domaine.  Il en occupera la villa jusqu'à sa mort en 1966.

La grande villa Holland sera démolie en 1967.


La maison Holland vers 1896
Photo:  Muerrle C.A.
Source:  Bibliothèque et Archives Canada

Intérieur de la maison Holland vers 1896
Photo:  Muerrle C.A.
Source:  Bibliothèque et Archives Canada

Intérieur de la maison Holland vers 1896
Photo:  Muerrle C.A.
Source:  Bibliothèque et Archives Canada

Bibliothèque, maison Holland vers 1896
Photographe inconnu
Source:  Bibliothèque et Archives Canada

Vue extérieure de la maison Holland vers 1896
Photo:  Muerrle C.A.
Source:  Bibliothèque et Archives Canada

Vue d'ensemble, maison Holland vers 1896
Photo:  Muerrle C.A.
Bibliothèque et Archives Canada

Hiver 1951
Photo:  Paul Carpentier
Source:  Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Fonds du ministère de la Culture et des Communications
cote:  E6, S7, SS1, P83108

Sur le plan qui suit, nous apercevons le domaine Holland avec sa villa, l'emplacement du Holland tree sous lequel aurait eu lieu, en 1799, le duel entre le fils bien-aimé de Samuel Holland, Samuel Lester, et le capitaine Shoedde sur une question d'honneur.  Mais des témoins oculaires ont affirmé par la suite que le véritable duel avait eu lieu à Windmill Point à Montréal.  On raconte également que le fils de Samuel Holland aurait alors utilisé une paire de pistolets que son père avait reçue des mains du Général Wolfe juste avant sa mort sur les Plaines d'Abraham en 1759.  Samuel Lester est mort lors de ce duel.  Il était âgé de seulement dix-neuf ans.

Remarquez finalement que sur ce plan, l'avenue Holland que nous connaissons porte le nom de Stuart Road.


Détail d'un plan de la série Fortifications Survey de 1865
Honorius Sisson Sitwell
Source:  BAnQ, cote: P600, S4, SS2, D634, P20

Sur le plan de 1923 apparaissent des projections de rues et le petit cottage du chauffeur, encore visible aujourd'hui au 1244 chemin Sainte-Foy.


Détail d'un plan de 1923
Insurance plan of the city of Quebec
Underwriters' Survey Bureau
Source:  BAnQ, cote: P600, S4, SS1, D31

Finalement sur le plan de 1957, le domaine Holland y apparaît encore mais aussi le Jeffery Hale Hospital sur les terrains offerts gratuitement par Frank William Ross à l'automne 1951.


Plan de 1957, Underwriters' Survey Bureau
Source:  BAnQ

Photographie aérienne prise en 1948
Au centre, le domaine Holland et sa villa
Source:  Archives Ville de Québec, cote:  P012-N023750
Fonds  W. B. Edwards inc.

La maison du chauffeur (connue comme le cottage Ross) érigée sur le domaine Holland mais du côté nord du chemin Sainte-Foy, est le dernier témoin encore visible de cette somptueuse époque.    Les plans de cette petite maison inspirée du style Arts and Crafts avaient été signés par les architectes Staveley & Staveley.


L'entrée en façade de la petite maison sise au 1244 chemin Sainte-Foy
Photo:  Michel Jutras 2016

Détail de l'avant-toit
Photo:  Michel Jutras 2016

Vue du côté ouest
Photo:  Michel Jutras 2016

Aujourd'hui, le parc principal du quartier Saint-Sacrement porte le nom de Samuel Holland ainsi que l'avenue qui le longe.




Recherche et rédaction:  Michel Jutras pour le Conseil de quartier Saint-Sacrement


Sources documentaires:  
Dictionnaire biographique du Canada, version web
Le Séminaire de Québec, 1800-1850, Noël Baillargeon, PUL, 1994
Monographies et esquisses, Sir James MacPherson Le Moine, 1885
Centre hospitalier Jeffery Hale, 1865-1990, Alain Gelly
Archives Ville de Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèques et Archives du Canada





dimanche 16 octobre 2016

L'église du Très-Saint-Sacrement

Les Pères du Très-Saint-Sacrement, après s'être installés en 1890 à Montréal et à Terrebonne, arrivent à Québec en 1915 et achètent un immense terrain sur le coteau Sainte-Geneviève à l'ouest de la côte Bell (aujourd'hui la côte Saint-Sacrement).

La photographie qui suit, prise à partir de la rue Frontenac, offre une vue intéressante du terrain acquis par les Pères du Très-Saint-Sacrement.  On remarque sur cette photo que les travaux de la construction du noviciat à l'arrière de la première église viennent de commencer.



Source:  Archives Ville de Québec
cote:  CI-N010735

Les travaux de construction de la première église débuteront en 1915 et ceux du noviciat en 1916. Les pères construiront également un petit oratoire sur le promontoire au nord du terrain en souvenir de la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon.  Cet oratoire sera démoli en 1941 lors de l'élargissement de la côte Saint-Sacrement.

En février 1921, les pères Auguste Pelletier, Auguste Michaud et Gaudiose Labrecque demandent à être constitués en corporation sous le nom des Pères du Très-Saint-Sacrement de Québec.  La loi est sanctionnée le 23 février 1921.  Cette corporation pourra, "... avec l'assentiment et sous le contrôle de l'Ordinaire de l'archidiocèse de Québec exercer tous les droits,  pouvoirs et privilèges des corporations civiles ordinaires".  Ce qui leur permettra de "... fonder, établir et maintenir dans toutes les localités qu'elle jugera à propos, dans les limites de l'archidiocèse de Québec, des noviciats, des juvénats, des internats, des écoles pour enfants pauvres, des maisons de famille pour les apprentis orphelins, des sociétés de persévérance pour les jeunes gens de la classe ouvrière, des cercles, patronages, des écoles d'agriculture et des écoles d'art et de métiers".




C'est en mars 1921 que la paroisse du Très-Saint-Sacrement sera érigée et que le père Auguste Pelletier en deviendra le premier curé.  Le statut de la première église en bois passera ainsi de chapelle à celui d'église paroissiale.



Première église du Très-Saint-Sacrement, circa 1920
Source:  Archives Ville de Québec
fonds Thaddée Lebel, cote PO37-NO17977


Source:  Archives Ville de Québec, cote CI-NO10722


Vue de l'intérieur de la première église, circa 1920
Source:  Archives Ville de Québec, fonds Thaddée Lebel
Cote  PO37-NO17979


En 1920, quelques années à peine après sa construction, la petite église en bois recouverte de bardeaux d'amiante-ciment est déménagée au fond du terrain pour faire place à la construction de la nouvelle église, construction qui se poursuivra jusqu'en 1924.

Sur la photographie qui suit, on voit l'ancienne église en bois qui a été déplacée et le noviciat, qui est resté à sa place mais qui se retrouve cette fois-ci, à l'arrière de la nouvelle église à laquelle il est relié par un passage couvert.


Circa 1925
Source:  BAnQ, cote : P428, S3, SS1, D14, P11-1

Les architectes de la nouvelle église, Charles Bernier et Charles Beaulé,  auraient complété, en collaboration avec l'abbé Jean-Thomas Nadeau et Alphonse Têtu, les plans préliminaires conçus initialement par M. Serracino selon ce que rapportent les journaux de l'époque.

Le photographe Jules-Ernest Livernois a immortalisé la construction de l'église avec sa charpente en acier et ses parements de pierre de taille.  Cette photo est reproduite sur le panneau d'interprétation en face de l'église, sur le chemin Sainte-Foy.


Circa 1922
Photo:  Jules-Ernest Livernois
Source:  Archives Canada, cote PA-024238

L'église du Très-Saint-Sacrement mesure 69,6 mètres (228 pieds) de long sur 24 mètres (79 pieds) de large dans la nef et 35,4 mètres au transept.  Les tours s'élèvent à 43,2 mètres (142 pieds).



Circa 1925, photographe inconnu
Source:  BAnQ, fonds de l'Action catholique
cote:  P428, S3, SS1, D14, P11-3


Circa 1925
Source:  BAnQ, fonds de l'Action catholique,
cote P428, S3, SS1, D14, P11-6


Circa 1925
Source:  BAnQ, fonds de l'Action catholique
cote:  P428, S3, SS1, D14, P11-8


Photo:  Paul Carpentier, 1950
Source:  BAnQ, fonds ministère de la Culture et des Communications
cote:  E6, S7, SS1, P78603


Photo:  Paul Carpentier, 1949
Source:  BAnQ, fonds ministère de la Culture et des Communications
cote:  E6, S7, SS1, P76303


Photo:  Paul Carpentier, 1949
Source:  BAnQ, fonds ministère de la Culture et des Communications
cote:  E6, S7, SS1, P76304

Au sous-sol, on retrouve une salle aussi grande que la nef.


Circa 1925
Photo:  Jules-Ernest Livernois
Source:  BAnQ, fonds de l'Action catholique,
cote P428, S3, SS1, D14, P11-12

L'église du Très-Saint-Sacrement a été consacrée le 16 septembre 1924.

L'église est d'abord équipée d'un orgue Casavant de 18 jeux  (1917) qui, rapidement, sera jugé insuffisant.  Celui-ci sera remplacé par un orgue Casavant de 45 jeux d'abord réalisé pour l'institut Nazareth de Montréal et racheté par les Pères du Très-Saint-Sacrement.  Cet orgue sera installé en 1943.  

Une description complète de l'orgue de l'église du Très-Saint-Sacrement a été publiée sur le site Orgues au Québec :       http://www.musiqueorguequebec.ca/orgues/quebec/ssacrementq.html




2003
Source:  Fondation du patrimoine religieux du Québec


2003
Source:  Fondation du patrimoine religieux du Québec

Les Pères du Très-Saint-Sacrement ont administré l'église et la paroisse jusqu'au moment où la fabrique a pris la relève au milieu des années '90.





Recherche et rédaction:  Michel Jutras pour le Conseil de quartier Saint-Sacrement